20 mars 2017
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Ma mère a été la plus grande, la plus douce et la plus permanente occupation de ma pensée.
J'espérais la conserver jusqu'à mes jours les plus avancés.
La jeunesse perpétuelle de son âme se communiquait à son visage.
Les années n'avaient laissé aucune trace sur ses traits : à 66 ans on la confondait avec ses filles.
Elle était conservée par l'atmosphère de résignation, de piété et de paix intérieure, dans laquelle elle s'enveloppait comme ces parfums fugitifs ou comme ces fleurs rares qu'on empêche de s'évaporer ou de se flétrir en les préservant du contact de l'air terrestre....
Il a écrit :
Si Dieu n'est pas au bout du chemin, alors à quoi bon marcher ?