
La région de Jéricho était une des plus agréables de toute la Judée. Suspendue à mi-hauteur au-dessus du fossé du Jourdain, elle n'est ni trop chaude en été, car l'air y souffle, ni froide en hiver, où la température reste celle des oasis algériennes.
Des eaux très abondantes en assurent la richesse. Josèphe s'écriait :
- On peut dire ce sol divin tant il produit en abondance les fruits les plus rares et les plus beaux.
Ses baumiers, ses dattiers étaient célèbres dans toute la Palestine...il y flottait le parfum de ses roses.
Aujourd'hui encore, de part et d'autre de la ville, c'est une vaste marée de palmiers, bananiers, grenadiers, amandiers, citronniers, orangers, cannes à sucre et partout, rosiers jaunes, rosiers roses à profusion.
Grand lieu de passage, depuis les temps les plus reculés...une halte de caravane, un centre de négoce considérable et une ville de villégiature....
Félisia Hemans a écrit :
Le bonheur ne pousse pas dans les jardins de la colère !