
"Pleurer de bonheur, je ne savais pas que cela existait" !
En 1960 ce petit garçon ne savait pas encore lire. Il ne connaissait pas E.Zola.
Aujourd'hui avec ses souvenirs, ses larmes, ses blessures et cicatrices, il se dit que la misère et la souffrance sont de toutes les époques.
"Mon père trouvait la force de sa violence dans l'alcool; il trouvait aussi toujours un moyen pour en acheter. Ma mère n'avait rien de plus que lui .... qui s'assemblent, se ressemblent.
Le vieil appartement était toujours l'image de nos pauvretés : sale, sombre, très peu meublé. Il était aussi habité par les souris, les rats et les cafards.
De temps en temps pour avoir un peu d'argent mon père faisait des paniers que nous devions vendre. Il faisait les poubelles et les décharges publiques, récoltait les vieux chiffons, ferraille, papier….
La plupart du temps on père achetait du vin alors que nous espérions des pommes de terre, des pâtes ou du pain. La viande, autant ne jamais en parler ; c'était essentiellement pour les riches.
Je me souviens des jours de printemps où ma mère, ma sœur et moi allions dans les champs pour y cueillir des fleurs….
Racine a écrit : Et l'espoir, malgré moi, s'est glissé dans mon cœur.
BELLE SEMAINE A TOUS je viendrai vous voir demain !