
La vie changeante comme le ciel, la vie claire puis orageuse, la vie généreuse, pareille aux pluies de printemps, la vie sauvage,
cruelle comme l'ouragan, la vie qui dévaste et qui comble, la vie, il faut l'aimer, savoir reconnaître sa beauté, ses éclaircies dans la tempête, et sa grandeur et sa majesté, parce qu'elle est l'homme et l'univers.
La vie, chacun de nous en fait une expérience nouvelle, personnelle.
Et toute expérience, dure ou douce, l'homme doit en tirer un bien.
Il n'y a pas d'événement qui soit vain dans une vie, pas de jour, pas d'épreuve qui soient inutiles, à condition qu'on ne les contemple pas, fascinés immobiles comme l'est la proie d'un serpent, mais qu'on se serve d'eux comme d'un appui pour aller plus avant.
M. Gray a écrit :
Il n'y a pas de plénitude si l'on est un arbre solitaire. C'est la forêt qui donne son sens à l'arbre et c'est elle qui le rend vigoureux !