7 janvier 2019
1
07
/01
/janvier
/2019
06:37

Le pauvre, il ne s'agit pas de lui donner un peu de notre superflu, mais de lui faire sa part dans notre vie.
Il faut avoir le courage de le reconnaître : on ne résoudra pas la question sociale avec des arbres de Noël, ni le problème de la faim avec des quêtes !
Le pauvre, le malade, le persécuté, a une soif de se retrouver, d 'avoir conscience qu'il est un homme comme les autres, qu'il a le droit de vivre et le devoir d'espérer.
Lui procurer le moyen d'assurer par lui même son existence et celle des siens, ne pas se contenter de lui abandonner la monnaie de notre porte-monnaie, mais partager sa souffrance, sa colère, son désir ou sa joie, et lui donner une part des nôtres, c'est cela vraiment l'aimer.
R.F
Bonne semaine à tous !