
Quand un épais brouillard enveloppe la nuit, d'un profond désespoir, nul entendra les cris.
En sourdine je pleure, l'absence amie, Je ne sais plus prier, ni pourquoi je souris.
Saurai-je encore aimer l'heure qui s'enfuit ?
Un doute vit en moi et je n'ai plus d'envies.
Il suffirait d'un geste, d'une main, d'un cri, pour que tout bascule enfin vers l'infini.
J'ouvre ma fenêtre, attendant l'éclaircie, et c'est les giboulées, la bienfaisante pluie, ouvrant un coin de ciel à mon coeur qui s'ennuie.
L'aurore s'éveille mais l'oiseau est parti sur ses ailes, mes rêves se sont adoucis....
Comme c'est étrange...Les plumes du nid, ont la splendeur des anges-gardiens de nuit.
V. Fulpin
A. Chedid a écrit : Assiéger l'espérance, savoir ce que l'on aime,
le non d'entre les oui, le oui d'entre les non...