Il y a quelques années Jean a visité une grande institution au Brésil. Il était environ 10 heures du matin.
" J'ai été surpris de découvrir une salle dans laquelle une quarantaine d'enfants ayant un handicap étaient encore dans leur lit et aucun ne pleurait .
Les enfants ne pleurent que lorsqu'ils sentent que quelqu'un va répondre à leurs pleurs. Ils ne vont pas gaspiller leurs énergies s'ils sont sûrs que personne ne va les entendre ; ils s'enferment dans le mutisme ; ils n'ont plus d'espérance.
Les gens qui vivent dans des bidonvilles, ou encore dans des prisons ou des institutions, peuvent à certains moments se couper des autres ; ils peuvent se couper de leur propre colère et se cacher derrière les murs épais du désespoir.
Ils savent que personne ne viendra à leur aide. Ils sont convaincus qu'ils n'intéressent personne, qu'ils ne sont pas aimables.
Ils deviennent apathiques. Ils étouffent toute leurs énergies vitales et se transforment en robots. Ils peuvent survivre mais ils ne vivent plus. Il faut parfois beaucoup de temps lorsqu'on s'approche d'eux avec amour et respect, pour éveiller à nouveau la vie et l'espoir.
Ils ont été si souvent déçus. Ils ont peur d'entrer à nouveau en relation et puis être rejetés, une fois de plus.... "
ILS ONT ECRIT
François Maurieac :
- Sous la couche épaisse de nos actes, notre âme d'enfant demeure inchangée ; l'âme échappe au temps.
F.Ponsard :
- Heureux, tu compteras des amitiés sans nombre, mais adieu les amis, si le temps devient sombre.
SOURIEZ
Je voudrais un livre, dit un homme à un libraire.
- De quel auteur ?
- Oh, disons 15 centimètres environ !