P. Briscoe raconte l'histoire de ce funambule français qui émerveillait les foules par ses acrobaties. En 1859 il traversa de nombreuses fois les chutes du Niagara sur un filin d'acier tendu entre les rives. A chaque fois il essayait quelque chose de nouveau : il traversa une fois les yeux bandés, une autre fois il porta l'un de ses amis sur les épaules, et osa un jour s'arrêter en plein milieu pour se cuire une omelette !
Somme toute un français typique ! Il alla jusqu'à pousser une brouette au-dessus des chutes. Mais là nous entrons dans la partie "nébuleuse" de l'histoire ! Pendant des décennies des prédicateurs américains se sont servis de cette histoire pour illustrer le concept de la foi.
Ils racontaient que le funambule se serait adressé à la foule avant de s'engager sur le filin avec sa brouette, pour demander : "Vous croyez que c'est possible ? Et la foule de crier d'une seule voix : "oui, nous le croyons!" Sur ce il aurait rétorqué : "Dans ce cas, qui va venir s'y asseoir ? ?"
Un seul homme paraît-il, eut assez de "foi" pour embarquer dans la brouette. Une autre version de l'histoire ajoute qu'au milieu de la traversée un mauvais garçon qui avait parié sur la chute du funambule, sectionna un des cables de soutien du filin provoquant un dangereux mouvement d'oscillation.
Terrifié, le "voyageur" de la brouette sauta dans les bras du funambule qui, imperturbable continua son chemin tandis que la brouette s'enfonçait dans les eaux tumultueuses du Niagara !...
ILS ONT ECRIT
Luc :
- Si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde...
Inconnu :
- Ce n'est pas lorsque vous tombez que vous essuyez un échec, mais lorsque vous ne vous relevez pas !
SOURIEZ
La maîtresse explique à Max :
- Une très grande rue, on appelle aussi ça une artère !
- Oui, et si on la traverse sans se faire renverser, répond Max, c'est une veine !