Un peu comme un refrain, ces mots tournaient dans l'esprit de Marie pendant qu'elle labourait le champ. La sueur coulait sur son visage anguleux et elle dut l'essuyer pour regarder vers le ciel dégagé - pas un seul nuage pour bénéficier d'un moment de répit sous ce soleil implacable.
Elle se redressa et s'appuya sur la houe, le dos ankylosé et douloureux. Elle avait travaillé toute la journée dans une chaleur accablante et elle ne se sentait plus capable de marcher...
La moisson était vraiment abondante cette année-là. Le blé était arrivé à maturité, prêt à être fauché, et le maïs lui aussi était robuste.
Marie avait des raisons d'être reconnaissante même si son corps la faisait souffrir de la tête au pieds et qu'elle se sentait vidée d'énergie. De plus elle avait le coeur lourd...
Combien de temps s'était coulé depuis la dernière fois où son mari se trouvait avec elle ?
La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers... Ces paroles de Jésus lui revinrent à l'esprit.
Oui dans ce pays aussi, la moisson spirituelle est grande. Des millions de gens vivent dans l'attente du message de l'Evangile. Son mari était l'un des ouvriers parti travailler dans les champs du Seigneur. Elle travaillait comme une esclave sous le soleil brûlant, mais lui était l'esclave de Dieu....
ILS ONT ECRIT
M. Gray :
- Si l'homme se sent seul, si l'angoisse et la peur sont en lui, c'est qu'il a tranché ses liens avec la nature.
- La peur, la solitude, comme si chaque inconnu pouvait être un ennemi ...
Malraux :
- Toute douleur qui n'aide personne est absurde.
SOURIEZ
- Max ! comment as-tu trouvé les questions de l'examen ?
- Les questions ? Aucun problème !
C'est avec les réponses que j'ai eu pas mal de difficultés !