Un homme nous interpelle : "Vous avez remarqué dans certains quartiers, ces jeunes appuyés aux façade, les mains dans les poches ? ces jeunes assis sur les trottoirs, inactifs, ou bien courant comme des jeunes chiens derrière des ballons ou des boîtes de conserve avec lesquels ils jouent ?
Ils sont ainsi laissés dans la ville en proie à leur solitude. Et qu'ils se rassemblent ne change rien, ils sont un groupe, mais chacun dans ce groupe est seul. Les parents au bureau, les aînés eux au travail....
Alors les plus jeunes vagabondent, perdus dans les rues sales des trop grandes métropoles...Qu'est-ce qui pourrait les inciter à devenir des hommes ? A vivre ?
Parfois les adolescents errant le long des avenus, restent allongés sur les plages ou assis côte à côte et font penser à des abeilles affolées qui n'arrivent pas à trouver une issue, se heurtant contre les parois d'un bocal ou bien alors ils sont comme des pierres que quelqu'un lance et qui roulent un peu avant de s'immobiliser....
La ville, c'est le bruit, l'air âpre, les cohues, les visages comme des masques. L'agression, la fatigue dont on se rend même plus compte parce qu'elles sont devenues la matière de la vie......
ILS ONT ECRIT
Martin Gray :
- Les villes croissent san fin ; elles sont des gouffres qui se creusent, où se perdent les habitudes fraternelles.
Lamartine :
- Le silence et la solitude, de leur rouille ont usé mes sens...
SOURIEZ
Cinq garçons arrivent chez le dentiste. L'un d'eux annonce :
- Bonjour, M'sieur ! J'ai rendez-vous pour me faire arracher ma dent.
- Et tes petits camarades, que viennent-ils faire ?
- Eux ? Ils sont venus pour m'entendre crier !