Nicolae se souvient : " J'avais plusieurs fois subi de fortes oppositions des autorités quand je fus convoqué chez le secrétaire du comté. C'était un homme méchant, un communiste engagé. Ma femme m'avait prévenu :
- Ce sera un miracle, si tu reviens sain et sauf !
J'ai dû attendre une heure dans le couloir avant que le "camarade" fonctionnaire du parti, me fasse appeler. J'ai prié (de nouveau) : "Seigneur, entre le premier, j'ai peur d'y aller sans Toi."
Le fonctionnaire était assis derrière son bureau.
- Vous pourriez déjà être en prison, mais j'ai préféré d'abord vous voir, a-t-il commencé. Vous êtes allé à Cluj, et vous avez prêché sans autorisation.
J'ai tout de suite compris à quoi il faisait allusion. J'avais effectivement prêché aux étudiants de l'Université de Cluj pour les encourager à rester fidèles, car ils avaient été menacés d'être renvoyés de l'Université s'ils continuaient à croire en Dieu.
J'ai expliqué à mon interlocuteur que c'était mon devoir de prêcher la Parole. Il s'est mis à me menacer. Bizarrement, plus il me menaçait, plus la paix remplissait mon coeur. J'étais là, rempli de paix, me réjouissant de recevoir des menaces à cause de ma foi en Jésus-Christ. Brusquement, mon interlocuteur a réalisé qu'il ne pouvait pas m'effrayer.
- N'avez-vous pas peur ?
- Non, ai-je tout simplement répondu.
- Avez-vous autre chose à dire ?
J'ai rendu mon témoignage et je lui ai dit que Dieu l'aimait lui aussi. Je le voyais rapetisser derrière son bureau et il m'a demandé de prier pour son âme."
ILS ONT ECRIT
Honoré de Balzac :
- c'est surtout en prison qu'on croit à ce qu'on espère !
Proverbe chinois :
- Ne craignez pas d'être lent, craignez seulement d'être à l'arrêt.
SOURIEZ
Colin rentre de son premier jour d'école maternelle.
Curieuse sa maman lui demande :
- Avec quelle main tu dessines à l'école, mon chéri ?
- Avec la mienne.