Dieu pouvait choisir parmi bien des manières de distribuer ses dons. Il pouvait répartir de façon rigoureusement égale pour tous : nul n'aurait eu à se plaindre ; personne n'aurait en plus, et personne en moins ; tout aurait été calculé, calibré, équilibré...
Mais ce serait indigne de l'imagination créatrice du Père. Ce serait une incroyable monotonie, comme si toutes les créatures humaines devaient avoir le même visage, ou toutes les fleurs la même couleur, le même parfum....
Dieu accepte le risque de paraître injuste. Il ne refuse l'indispensable, au moins, à personne. Mais il y en a qui reçoivent avec une largesse ahurissante. Il s'agit ici des véritables richesses, les richesses intérieures. Il existe des riches en dons divins, des privilégiés de la grâce.
Dieu paraît injuste, mais il ne l'est pas. Il demande plus à qui il donne plus.
Qui reçoit plus reçoit pour les autres. Il n'est ni plus grand, ni meilleur ! il est plus responsable. Il doit servir plus.
Vivre pour servir...
L'important n'est pas d'avoir reçu beaucoup ou peu. L'important est la ferme décision intérieure de répondre au maximum, et de servir.
BG
ILS ONT ECRIT
Blaise Pascal :
- C'est le coeur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au coeur, non à la raison.
Marce Proust :
- Il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.
SOURIEZ
La mère de Benjamin aide son fils à faire ses devoirs de français.
- Quand je dis : je lave, tu laves, il lave, nous lavons, vous lavez, ils lavent. Quel temps est-ce ?
- Le temps d'acheter du savon !