Marc, ancien drogué et tuberculeux s'occupait d'un centre de toxicomanes, catégorie de souffrants, raconte-t-il dont "j'aime m'occuper, qui ont vraiment terni la réputaion du pasteur que je suis devenu et ont commis de nombreux méfaits qui m'ont valu de spectaculaires ennuis....
Mais un pasteur sans ennemi et sans ennuis n'est pas un vrai Pasteur ! Ils m'ont tellement fauché de choses que j'en suis venu à philosopher le vol par cette phrase : Lorsqu'un drogué part de chez moi sans rien emporter, il doit avoir l'impression d'avoir oublier quelque chose....
J'aimais fréquenter l'église de mon village où je sentais la présence de Dieu. Cependant personne n'est venu me témoigner le moindre geste amical à défaut d'être paternel. Mes bagarres et mon éventuelle tuberculose semblaient faire de ma présence une insulte à la foi !
Pourtant, si quelqu'un avait daigné m'offrir un regard, tous auraient pu voir que mes yeux étaient comme des lumières de "sortie de secours" pour dire que dedans ça n'allait pas.
Souvent habillé de vêtements dit de "secours", plus qu'usés et tant de fois rapiécés, j'avais la beauté d'une poubelle dont on ouvre le couvercle d'un grand coup de pied pour y jeter ses insultes et ses déchets...
Aujourd'hui, je donne aux autres ce que je n'ai pas reçu moi-même. J'ai appris au contact des souffrants et des plus bas tombés dont je m'occupe, que chaque jour marqué d'indifférence vis à vis de son prochain est un jour perdu pour Dieu ."
ILS ONT ECRIT
Charles Kingsley :
- Ne perds pas l'occasion de voir quelque chose de beau. La beauté, c'est la signature de Dieu !
Rilke :
- Tout à coup nous découvrons quelqu'un qui nous écoute, alors, tous les mots prennent un sens.
SOURIEZ
Un petit garçon dit à une petite fille :
- Tu m'épouseras quand on sera plus vieux ?
- Je ne peux pas, répond la petite fille, car chez nous on ne se marie que dans la famille.
Ma mère a épousé mon père, ma grand-mère a épousé mon grand-père et ma soeur a épousé mon beau-frère !