Joëlle raconte qu'un jour en entendant lors d'une réunion entre chrétiens appeler Dieu le Père "Papa" elle savait qu'ils parlaient à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.
" Je n'ai jamais appelé mon père "papa". Pour moi, c'était ainsi qu'on appelait son père dans les films. Mon géniteur ne désirait pas me connaître, j'étais une déception pour lui. Il était rarement à la maison et même présent, il était sentimentalement absent.
Donc je voyais mon Père céleste à travers les lunettes de mon expérience avec mon propre père. J'en avais donc déduis que lui aussi était distant, éloigné, indisponible, difficile à contenter, facilement dépité, prompt à s'irriter, et difficilement prévisible.
Comme pour moi, Dieu le Père était difficile à comprendre et pas particulièrement accueillant, ma relation avec Dieu s'est surtout focalisée sur ma relation avec son Fils.... Jésus m'aimait....Pourtant au bout de quelques années de vie chrétienne, je demande à Dieu de se révéler à moi comme Père. En guise de réponse, il m'a invitée à entreprendre une tournée dans mon coeur.
Ce voyage m'a réservé de nombreuses surprises et continue de m'en réserver. Dieu m'a d'abord demandé de jeter un regard plus précis et plus soutenu sur mon propre père. Qui était-il réellement ? Que ressentait-il vraiment pour moi ? Quels souvenirs en avais-je gardés ?
Puis il m'a invitée à l'accompagner dans ces parties de mon coeur qui se cachaient, souffraient et saignaient encore à la suite des chagrins et des meurtrissures que j'avais reçus de la main de mon père.
Des endroits où je ne voulais pas aller, des souvenirs que je voulais oublier, des émotions que je ne désirais pas revivre...
Mais Dieu peut nous rencontrer dans une partie de notre coeur et nous y aimer....
ILS ONT ECRIT
S. Eldredge :
- Offrir votre coeur, c'est offrir vos désirs et non faire connaitre vos exigences.
- Ce que l'homme redoute le plus, c'est d'offrir sa force en ne sachant pas si elle changera le cours des choses. Pire encore, il redoute d'échouer.
SOURIEZ
Marc croise un copain dans la rue et lui lance :
- Tu ne devineras jamais !
- Quoi ?*
- C'est bien ce que je disais, tu ne devineras jamais ...