Epuisée par un long voyage, les mains tremblantes d'anxiété Joyce tendit au garde le document qu'elle avait reçu de la police locale. Il était établi que, pour ce jour précis, elle bénéficiait de quinze minutes pour voir son mari !
- Désolé, votre mari ne peut pas vous voir aujourd'hui !
- Mais pourquoi ? J'ai une autorisation ! les larmes montèrent aux yeux de Joyce ...Pourquoi ne pourrait-il pas me voir ? Est-il malade ?
Le garde haussa les épaules :
- Il ne peut pas vous voir. C'est tout ce que je peux vous dire !
- Vous ne pouvez pas m'interdire d'entrer ! dit Joyce en élevant la voix. Laissez-moi le voir s'il vous plaît. J'ai fait 96 km pour venir jusqu'ici !
Ses larmes et ses supplications n'y firent rien et ses paroles désespérées semblèrent tomber dans l'oreille d'un sourd.
- Désolé, répond le garde agacé. Les ordres viennent d'en haut.
- Puis-je voir votre supérieur ?
- Le surintendant ne reçoit pas les visiteurs.
Joyce avait déjà entendu cela. Dans cet endroit hostile, non veut dire non.
Elle remet le moteur de sa mobylette en marche et reprit le long chemin du retour...remplie de tristesse.
Elle aurait eu tant de choses à raconter à son mari....
Soudain une parole lui vint à l'esprit : "Ils m'ont persécuté et ils vous persécuteront aussi !"
Tout en continuant son voyage, ses larmes tarirent et la paix du Seigneur l'envahit ...
- Dieu sait comment relever ses enfants dans toutes les circonstances...pensa-t-elle.
ILS ONT ECRIT
Inconnu :
Au jour de la souffrance et de l'angoisse nous nous trouvons aussi naturellement poussés à la prière que l'épave est repoussée sur la plage par les vagues.
G.Greene :
- Il y a toujours, dans notre enfance un moment où la porte s'ouvre et laisse entrer l'avenir.
SOURIEZ
Le maître explique :
- Autrefois, les hommes des cavernes écrivaient sur d'énormes blocs de pierre.
Alors Max demande :
- Monsieur, à cette époque, ils gagnaient combien les facteurs ?