Le Proverbe 4.23 nous dit : "Garde ton coeur plus que tout autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ."
Les compagnies des eaux ont mis en place de grands lacs réservoirs dont le contenu est prévu pour alimenter des centaines de villes et villages, de rues et de foyers.
Or le coeur est précisément le réservoir de l'homme, et la vie s'en découle en son temps. Cette vie s'écoule au travers de diverses conduites que ce soit la bouche, les mains, l'oeil. Pourtant chacun a ces canaux, tire son approvisionnement de la source commune qui provient de ce grand réservoir du coeur.
C'est pourquoi il n'est pas facile de démontrer quelle impérieuse nécessité il y a à garder le réservoir, le coeur, en bon état et dans une condition correcte.
Sinon, ce qui s'en écoulera au travers des conduits sera sali et corrompu.
Un dimanche matin, un vieil homme entra dans une église "huppée", vêtu de vieilles bottes usagées, d'une salopette sale et d'une chemise au col tout élimé. Et, il sentait aussi mauvais que son air était minable.
Certains membres de l'église se sentaient gênés et envoyèrent un petit mot au pasteur pour lui demander de faire quelque chose. A la fin du culte, celui-ci alla saluer le nouveau venu et suggéra avec le plus de tact possible, de prier Dieu, qu'il lui indique comment il devait s'habiller pour venir à l'église le dimanche suivant.
La semaine suivant comme rien n'avait changé le pasteur le prit à part pour lui demander ce que Dieu lui avait dit concernant sa tenue vestimentaire dans l'église. Le vieil homme répondit doucement : " Eh bien vous le croirez ou non, j'en ai parlé avec le Seigneur, mais Il m'a répondu qu'Il ne savait pas comment on devait s'habiller pour venir dans cette église, parce qu'Il n'y était jamais venu Lui-même !
Si nous pouvions concevoir un temps où Dieu existait seul, sans aucune créature, nous aurions alors une des plus grandes et étonnantes perspectives de son être.
Il y eut "un temps" où le soleil n'avait pas commencé sa course ni lancé ses rayons dans l'espace. Aucune étoile ne brillait car il n'y avait pas de firmament pour l'accueillir.
Tout ce que nous connaissons de ce grand univers n'était qu'une simple pensée dormant encore dans l'esprit de Dieu, non créée et inexistante. Pourtant Dieu existait, bien qu'aucun ange ne soit là pour chanter ses louanges ou accomplir ses volontés.
Dieu régnait sur son trône tout-puissant et éternellement digne d'adoration. D'éternité en éternité, Dieu est et Il est Dieu !
Tous doivent savoir que Lui Seul est Dieu, qui crée et qui détruit !
Dieu connaît le coeur si bien qu'il est dit qu'Il "sonde" les coeurs. C'est l'image d'une recherche minutieuse.
Quelqu'un fait l'objet d'un mandat de perquisition parce que les autorités le soupçonnent d'abriter un traitre chez lui. Les policiers vont dans chaque pièce. Ils ouvrent les placards, inspectent les cagibis, se faufilent dans tous les recoins,
déplacent le tas de bois pour s'assurer que personne ne s'y dissimule. Ils montent pour inspecter telle chambre qui n'a pas été ouverte depuis des années, ils forcent la serrure d'un grand coffre. Ils vont même vérifier si personne n'est passé sur le toit.
Finalement l'officier déclare : "Il est impossible que quiconque se cache ici, nous avons sondé la maison avec soin, depuis les fondations jusqu'au toit, j'en connais toutes les toiles d'araignée et j'ai tout vérifié."
Ainsi le Seigneur connaît le coeur de la même manière. Il le sonde; il en explore chaque recoin, chaque craquelure et lieu secret !
L'orgueil, le plus "imbécile" de tous les défauts de l'homme. Il est bien vivant au fond du coeur et il y reste jusqu'au jour où nous mourrons au monde et nous levons sans défaut.
Pourtant nombreux sont les traits qu'on peut décocher au coeur de notre vantardise. Prenons par exemple l'argument de notre création. Comme il frappe notre orgueil !
Voici un vase sur le tour du potier. Ne serait-il pas absurde de voir cette argile façonnée par l'artisan se vanter de soi et dire : "Comme je suis bien fabriquée quelle merveilleuse proportion ! je mérite beaucoup d'éloges !"
Pauvre morceau de terre, quoi que tu sois, c'est le potier qui t'a fait; quelle que soit l'élégance de tes proportions ou la merveille de ta symétrie, la gloire en est due à celui qui t'a créé et non à toi. Tu n'es que l'oeuvre de ses mains !
Que sommes nous après tout sinon des sauterelles à ses yeux, des gouttes d'eau qui tombent d'un seau, des morceaux de poussière animés !
Un soir Debby roulait sur une autoroute du Nevada quand elle tomba en panne d'essence.
Seule, personne aux alentours...attention danger ! Tout à coup un camion apparut, le chauffeur s'arrêta et lui demanda : "Puis-je vous aider ? Elle explique qu'elle était en panne d'essence. Alors il lui dit de verrouiller les portes de sa voiture et de l'accompagner jusqu'à la prochaine station-service.
Une petite voix intérieure lui dit qu'elle pouvait monter avec lui. Tandis qu'ils roulèrent jusqu'à la station, il lui parla de Jésus, lui montra même des photos de sa famille. Quand ils revinrent à sa voiture, il versa un bidon d'essence dans son réservoir, lui dit au revoir et s'en alla.
C'est alors qu'au moment où elle fit marche arrière pour repartir, elle tourna la tête; le camion avait complètement disparu ! en un clin d'oeil ! un camion de 20 mètres 40 tonnes avec son chauffeur complètement volatilisé !
Devant et derrière une longue autoroute déserte sur des kilomètres jusqu'à l'horizon !...
Dans Psaume 91 il est écrit "Il ordonna à ses anges de te garder dans toutes tes voies."
La gloire de l'Evangile n'est pas de peindre des corbeaux en blanc ou de crépir de vieux merles, mais de les transformer en colombes !
La merveille de notre foi ne consiste pas à faire d'un homme ce qu'il n'est pas, mais à le transformer en ce qu'il n'était pas.
Elle prend le coeur du corbeau et en fait un coeur de colombe. Le changement ne se limite donc pas au plumage mais touche l'être lui-même.
Quel merveilleux évangile qui prend le lion et ne cherche pas à lui tondre sa crinière pour le revêtir d'une peau de mouton, mais le transforme en un véritable agneau !
Ceux qui sont venus comme des colombes vers leur colombier sont des trophées de la grâce régénératrice qui les a transformés et en a fait de nouvelles créatures en Christ.
En ce temps-là, d'immenses navires de commerce quittaient les ports phéniciens toutes voiles déployées. Leur sillage d'argent dessinait de larges éventails sur la mer tranquille.
Ils portaient les richesses de l'Orient vers Alexandrie, Carthage, Corinthe et Rome. Mais pour transporter la charge précieuse de la Parole divine Jésus ne disposait que d'une pauvre barque de pêcheurs sur le lac de Génésareth.
Telles étaient les étroites limites dans lesquelles le Père avait enfermé son propre Fils. Les portes de l'univers qui lui restaient fermées ne s'ouvriraient que devant ses apôtres....Quelle humiliation !
Mais Jésus s'inclinait respectueusement devant la volonté du Très-Haut !
John Maxwell a dit : "Echouer ne signifie pas que je suis un raté sans avenir ! Cela signifie que je n'ai pas encore réussi.
Cela ne veut pas dire que je n'ai rien accompli; mais plutôt que j'ai appris quelque chose. Cela ne veut pas dire que j'ai été insensé mais que j'ai eu le courage de prendre un risque. Cela ne veut pas dire que je suis inférieur; mais que je ne suis pas parfait.
Cela ne veut pas dire que Dieu m'a abandonné mais qu'Il a une meilleure idée ! Il attend juste que je me tourne vers Lui de tout mon coeur !"
Il y a des paroles qui donnent parfois à réfléchir : ces paroles se trouvent gravées sur la tombe d'un évêque Anglican :
"Dans ma jeunesse, mon imagination était sans bornes. Je rêvais de transformer le monde. Mais avec le temps et plus de sagesse, j'ai découvert que le monde ne changerait pas. Je décidai donc de transformer mon pays. Mais j'ai découvert que lui aussi ne changerait pas.
Parvenu à la vieillesse, je me suis résigné à changer ma famille; mais hélas, personne n'était intéressé. Maintenant sur mon lit de mort, je me rends compte que si seulement j'avais commencé par me changer moi-même, j'aurai pu alors changer ma famille, à travers ma famille, changer mon pays et à travers mon pays transformer un peu le monde !"