Matt n'arrêtait pas de ronger, de mâchouiller, de grignoter son petit ongle tout rose qui appartenait au doigt de la main droite qu'on appelle le "majeur".
Dès le matin au réveil jusqu'au coucher... et quand il sentait qu'il ne pouvait plus mordre dans son ongle et qu'il arrivait à la peau de son doigt, il cherchait avec ses dents s'il pouvait encore grapiller un peu.
Il faisait des contorsions et des grimaces pour essayer d'attraper un ultime bout. Il était devenu d'une habileté redoutable.
Vous avez compris que cet ongle, tout abîmé, tout marqué jusqu'au milieu, était surtout très inquiet.
Un ongle inquiet ! c'est terrible ! il faisait des cauchemars ne dormait plus, craignant de disparaître à jamais !
Bien sûr les parents du petit garçon intervenaient souvent....Un jour le papa eut une idée : il proposa à son petit garçon de peindre cet ongle en rouge et que ce serait désormais " l'ongle de papa" le plus beau cadeau que Matt pouvait lui faire !
Vous n'allez pas me croire à partir de ce jour Matt pris soin de son petit doigt et un soir quand papa vint pour l'embrasser, il sortit triomphalement sa main de dessous les draps et montra un petit doigt avec un ongle tout brillant sur lequel il restait encore un tout petit peu de peinture rouge :
- Regarde papa ton ongle comme il est devenu beau !
Le soleil se lève, le soleil se couche, puis se hâte de retourner à son point de départ.
Le vent souffle tantôt vers le Sud tantôt vers le Nord. Le vent souffle, le vent tourne, puis il reprend sa première direction.
Tous les fleuves se jettent dans la mer mais la mer n'est jamais remplie. Sans arrêt pourtant les fleuves se déversent au même endroit.
On ne pourra jamais assez dire combien cela est lassant : il n'y a pas là de quoi satisfaire l'oeil ou l'oreille de l'homme. Ce qui est arrivé arrivera encore. Ce qui a été fait se fera encore.
Rien de nouveau ne se produit sur la Terre. S'il arrive quelque chose dont nous disons :
- Voilà du neuf ! en réalité le même genre d' événement a déjà eu lieu longtemps avant nous. Mais nous oublions ce qui est arrivé à nos ancêtres.
Les hommes qui viendront après nous ne laisseront pas non plus de souvenir à ceux qui leur succéderont....
l'Ecclésiaste
C. Rambert a écrit :
S'en remettre à la chance, pourquoi pas ? Ne compter que sur elle, c'est se mettre en danger.
En Angleterre se trouvait un garçon qui était insensible à la douleur, privé de sensation.
Nourrisson, il n'avait jamais pleuré. A neuf mois il se blessa grièvement à l'oeil sans verser une larme.
Après 3 ans de recherches à l'hôpital on comprit qu'il s'agissait d'une maladie très rare, la springo-myélite. Un tel malade peut plonger sa main dans de l'eau bouillante ou la mettre dans le feu sans éprouver aucune douleur tout en se brûlant.
Lorsqu'on subit une opération, l'anesthésie chirurgicale est bien appréciée. Une piqûre de morphine peut calmer les douleurs intolérables en nous privant momentanément et partiellement de la sensibilité !
Mais autrement il est plus dangereux qu'avantageux de ne pas sentir de douleur, car on risque de se blesser et même de se tuer sans que les souffrances jouent leur rôle d'avertisseur.....
J. Audouard a écrit :
Le chômage a un seul avantage : les accidents du travail y sont rares !
La Fontaine nous raconte qu'un jour un singe et un chat, ayant vu rôtir des marrons, entreprennent de les voler.
Mais le singe assurant qu'il n'a point la dextérité voulue pour les tirer du feu, le chat s'y emploie pour son compère, qui les croque les uns après les autres.
L'expression se réfère au point de vue du félin qui se donne bien de la peine pour obtenir ce qui profite finalement à un autre, et non pas, comme on le croit souvent à celui du quadrumane, qui sait habilement utiliser quelqu'un à son profit !
Dès que les chats seront chaussés signifie : au point du jour
Toutes choses de la terre ont besoin d'être renouvelées car aucune créature ne dure d'elle-même.
Les arbres eux-mêmes, que n'use pas le souci et dont le labeur ne raccourcit pas la vie, doivent s'abreuver de la pluie du ciel et se nourrir des trésors cachés dans le sol.
Les cèdres du Liban vivent seulement par la nouvelle sève qu'ils tirent chaque jour de la terre.
Quand l'ouragan se lève, malheur à l'arbre qui n'a pas tiré une nouvelle provision de sève et qui ne s'est pas accroché fermement de ses nombreuses racines au rocher !
Quand la tempête rugit, malheur aux marins qui n'ont pas affermi leurs mâts et cherché la sécurité du port !
Chouraqui a écrit :
Le bonheur se découvre dans la marche, pas sur la ligne d'arrivée.