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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 06:59

 

Aussi loin que sa mémoire puisse remonter il avait pris le monde dans ses bras, dans une quête éperdue d'amour,

le monde tout entier, ses étoiles, ses continents, ses hommes et ses femmes, comme s'il en répondait.

Il savait que nous étions d'une même essence et que notre être ne saurait s'épanouir qu'en ses puissances d'amour et de vie...

Dans cette quête il cherchait l'amour de sa mère, de ses soeurs, de tous ceux ou toutes celles qu'il approchait, dans leurs yeux, dans leurs bras, dans leurs paroles, dans leurs actes.

Ce faisant, il obéissait à une loi universelle, à un ordre cosmique : l'amour anime toute vie, celle du plus petit insecte comme celle de toute l'humanité.

Tout être est éperdument en quête d'amour, le saint de sa retraite, l'avare sur son tas d'or, l'enfant dans son berceau, la fleur qui devient fruit, le soleil qui fait mûrir les blés, l'oisillon qui attend sa becquée.

L'amour est présent auprès de tous, même si tous ne le voient pas....

Chouraqui

Il écrit encore :

Le regard du poète est souvent plus aigu que celui des politiques professionnellement myopes

 

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18 janvier 2019 5 18 /01 /janvier /2019 06:34

Ici, la lumière marie celle du désert et de la montagne à celle de la Méditerranée et d'un pays subtropical,

car Jérusalem est tout cela à la fois.

Au gré des heures, selon la poussée des vents, l'harmonique dominante varie, modifiant de l'intérieur, les réalités terrestres de la ville.

La symphonie lumineuse se métamorphose d'une saison à l'autre : il semble impossible de voir  Jérusalem deux fois sous le même ciel. La distance qui sépare les objets semble se modifier selon la lumière qui les éclaire, plus puissante, plus subtile, peut-être, que partout ailleurs.

Jérusalem, c'est d'abord le ciel partout présent dans cette oasis bâtie sur la cime d'une montagne, entre deux précipices : vers l'occident, la Méditerranée visible de nos sommets, et vers l'Est, la mer de Sel encore plus proche, au fond d'un abîme de 1200 mètres de profondeur, d'où l'exaltation de notre paysage où tout demeure à l'échelle de l'homme.

Chouraqui écrit encore :

La Jérusalem nouvelle, bâtie de ses rocs, sera à jamais sculptée dans cette lumière visible en tous ses horizons....

 

TRES BONNE FIN DE SEMAINE A TOUS !

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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 07:01

 

"Je voulais devenir l'ouvrier d'une oeuvre mais quelle oeuvre ?

De cela je n'en avais aucune idée; mon pressentiment était si sourd, si aveugle, que mon plus profond évanouissement en moi-même ne m'en disait rien.

Rien sinon cette certitude : j'étais un arbre à maturation lente.Pour porter quelque fruit que ce soit, si je devais jamais en porter, je devrais trimer dur et quoi qu'il arrive, ne jamais me fermer à rien, être parfaitement disponible, en ce devoir d'imprévoyance qui devenait pour moi ma seule sagesse dans mes vives incertitudes......"

A. Chouraqui

 

Que signifie avoir les pieds nickelés ?

On qualifie de pieds nickelés des individus peu recommandables, dont les combines ridicules ou les équipées minables tombent le plus souvent à l'eau.

 

 

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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 07:42

 

D'instinct, sans rien savoir et sans rien comprendre, l'homme choisit, en face de tous les possibles, celui qui lui permet justement de réaliser ce pour quoi il est fait.

L'amandier puise dans le sol l'exact proportion de nourriture qui lui permet de faire ses amandes.

Dans la même terre le cerisier saura trouver ce qu'il lui faut pour ses cerises, qui dans nos bouches se changent en jouissance.

L'homme, à cet égard, est bien un arbre des champs.

Un mystérieux déterminisme, inconnu de nous, fait entrer dans nos vies des anges ou des démons qui nous inspirent avant de disparaître comme ils étaient venus, sans que nous sachions pourquoi ni comment....

A. Chouraqui

Eric Berne a écrit :

La conscience, c'est la faculté de voir une cafetière et d'entendre chanter les oiseaux, selon sa propre manière, et non celle qui nous fut enseignée...

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 08:09

La vie changeante comme le ciel, la vie claire puis orageuse, la vie généreuse, pareille aux pluies de printemps, la vie sauvage,

cruelle comme l'ouragan, la vie qui dévaste et qui comble, la vie, il faut l'aimer, savoir reconnaître sa beauté, ses éclaircies dans la tempête, et sa grandeur et sa majesté, parce qu'elle est l'homme et l'univers.

La vie, chacun de nous en fait une expérience nouvelle, personnelle. 

Et toute expérience, dure ou douce, l'homme doit en tirer un bien.

Il n'y a pas d'événement qui soit vain dans une vie, pas de jour, pas d'épreuve qui soient inutiles, à condition qu'on ne les contemple pas, fascinés immobiles comme l'est la proie d'un serpent, mais qu'on se serve d'eux comme d'un appui pour aller plus avant.

M. Gray a écrit :

Il  n'y a pas de plénitude si l'on est un arbre solitaire. C'est la forêt qui donne son sens à l'arbre et c'est elle qui le rend vigoureux !

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 06:37

Le pauvre, il ne s'agit pas de lui donner un peu de notre superflu, mais de lui faire sa part dans notre vie.

Il faut avoir le courage de le reconnaître : on ne résoudra pas la question sociale avec des arbres de Noël, ni le problème de la faim avec des quêtes !

Le pauvre, le malade, le persécuté, a une soif de se retrouver, d 'avoir conscience qu'il est un homme comme les autres, qu'il a le droit de vivre et le devoir d'espérer.

Lui procurer le moyen d'assurer par lui même son existence et celle des siens, ne pas se contenter de lui abandonner la monnaie de notre porte-monnaie, mais partager sa souffrance, sa colère, son désir ou sa joie, et lui donner une part des nôtres, c'est cela vraiment l'aimer.

R.F

Bonne semaine à tous !

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19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 06:56

La mer roule sans arrêt et à chaque vague c'est un souffle différent.

La vie tourne sans arrêt et à chaque jour c'est une nouvelle page qui s'efface.

" Je ne connaissais pas le poète qui voulait arrêter le temps, mais j'étais avec lui en communion de désir.

Mes parents ont été déchus de leurs droits parentaux. J'avais préparé ma valise avec l'idée que je m'enfoncerais dans une forêt épaisse où je me perdrais pour toujours….

Comment le petit oiseau blessé que j'étais pouvait-il comprendre ?

A 7 ans il faut si peu pour être heureux et si peu pour être triste que l'on est toujours excessif en tout.

Toujours est-il que j'étais bien un enfant perdu sans collier qui va passer les 10 prochaines années dans un orphelinat, une bâtisse aux murs blancs, sales. Elle était surmontée d'une vieille horloge étrangement verdâtre couleur monument aux morts et elle était le lent témoin du temps qui ne passe pas….

 

Il est écrit :  "fais de ton désert une floraison de roses".

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18 décembre 2018 2 18 /12 /décembre /2018 07:24

Il est indispensable que le navire de notre vie ne sombre pas malgré la vigueur terrible des tempêtes qui l'affectent, la fureur des vagues, les bourrasques cinglantes et l'enchaînement des évènements à caractère traumatique.

Notre dignité humaine doit aussi pleinement être préservée et restaurée.

Lorsqu'une épreuve survient en général elle ne s'annonce pas ou peu. Et voila pourquoi tant d'entre nous semblent souvent désarmés, troublés, perdus.

Le traumatisme apparaît parfois en une fraction de seconde, tel un avion qui s'écrase sur notre tête….

Ph. Auzenet a écrit :

Les épreuves de la vie nous dévoilent à nous-mêmes et nous incitent à souvent mieux nous connaître et nous dépasser : nous découvrons alors ce que nous sommes réellement mais aussi ce que nous ne sommes pas.

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17 décembre 2018 1 17 /12 /décembre /2018 07:30

La pire misère du cœur n'est pas de saigner, mais d'être paralysé.

L'amour est le plus beau cadeau. Il convient à tout âge. Si nous ne savons qu'offrir aux occasions les plus spéciales, rappelons-nous que l'amitié peut se passer des cadeaux les mieux choisis. Mais ne peut recevoir, de la main de celui qui donne, aucun objet même précieux, s'il n'est pas placé dans l'écrin de l'amour qui dure toujours.

Si je n'ai pas de quoi donner, l'amour me pousse à me donner. Que peuvent donner les enfants ?

Pourtant leur bras sur notre épaule, leur confiance toujours sereine, leur regard tendre et leur sourire, procurent tellement plus de joie que tous les bijoux les plus chers !

Je reçois avec gratitude ce cadeau si immérité. Et je désire que tous puissent goûter à ce cadeau.

Paul Bourget

 

Victor Hugo a écrit :

Dieu bénit l'homme non pour avoir trouvé, mais pour avoir cherché.

 

BONNE SEMAINE A TOUS !

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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 07:44

Tout ce qui prend place dans le corps dépend du cerveau. Le cerveau est celui qui donne au corps, et la seule façon dont le corps peut répondre est de vivre dans l'union avec la tête.

Nos sens sont contrôlés par le cerveau. Notre digestion est contrôlée par notre cerveau,

le battement de notre cœur...tout est contrôlé par le cerveau. Notre température également. Lorsque nous sortons par une journée froide notre nez devient rouge. Savez - vous pourquoi ? Parce que nos poumons disent : 

- Je ne peux par supporter l'air froid.

Ils envoie un message à notre cerveau et notre cerveau dit :

- Je vais réchauffer cela pour toi. Il envoie alors une dose de sang à notre nez et cela réchauffe le nez, qui réchauffe l'air et l'air entre dans les poumons.

Christ est le cerveau pour le Corps. Il contrôle toutes les parties et toutes les fonctions.

BELLE JOURNEE A VOUS QUI PASSEZ PAR LA !

 

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