Le vide en soi, la peur en soi, l'absence comme dans un arbre dont il ne resterait que l'écorce, l'absence d'âme, voilà ce qui pousse à rechercher la gloire, le bruit des honneurs, la rumeur de la notoriété.
Mais ils ne sont jamais suffisants pour couvrir l'énorme grondement de ce vide intérieur. Alors on essaie de le couvrir par une plus grande gloire, par des honneurs, une notoriété plus bruyante encore. Mais en soi, le vide s' accroît lui aussi au même rythme.
Et vient un jour, plus tôt, plus tard, et cela dépend de la chance et ce peut être quand commence la 2ème moitié de la vie, et ce peut-être au temps de la vieillesse, vient le temps où le vide est le plus fort : il est là comme un gouffre,
Que la gloire , la notoriété, l'ambition n'ont jamais pu combler, qu'elles ont creusé au contraire, chaque jour…
M. Gray