Il est plaisant de se promener dans la nature après la pluie et de respirer la fraîcheur de l'air.
Tous les brins d'herbe brillent de gouttelettes au soleil comme des milliers de feux des plus purs diamants.
Il est terrible en revanche de voir la tempête s'approcher, d'en entendre les signes avant-coureurs, de sentir la nature retenir son souffle et de voir les nuages noirs et menaçants s'amonceler !
Proverbe japonais :
La pluie tombe toujours plus fort sur un toit percé !
MERCI DE VOTRE FIDELITE à demain, si vous le voulez bien...
Ce fut un voyage long et pénible. Ils suivirent l'antique piste des caravanes vers l'Ouest, à travers des steppes désertiques, brûlées de soleil, à travers des montagnes et des gorges étroites.
Ils longèrent des lacs salés, passèrent les deux puissants fleuves du Tigre et de l'Euphrate et s'enfoncèrent dans la fournaise sans fin du désert de Syrie.
La caravane se traînait d'un point d'eau à l'autre...Trop souvent on ne rencontrait que des citernes vides ; on ne pouvait remplir les outres ni abreuver les animaux.
On poursuivait cependant le voyage, à demi mort de soif sous les rayons brûlants du soleil d'été.
Mais la présence de l'astre consolait les voyageurs….
R. Follereau a écrit :
L'homme est libre dans la vie comme le poisson dans la rivière : entre la source et la mer.
La possession du contentement dans n'importe quel état n'est pas un penchant naturel de l'homme.
Les mauvaises herbes croissent sans difficulté. La convoitise, le mécontentement ou les plaintes sont aussi naturels pour l'homme que les ronces pour le sol.
Nul besoin de semer des chardons ou des buissons de ronces.
Ces choses surgissent spontanément et naturellement parce qu'elles appartiennent au sol.
Pas besoin d'enseigner à l'homme de se plaindre. Il le fait bien assez par nature !
En revanche les choses précieuses de la terre ont besoin d'être cultivées. Il faut labourer et semer si on veut du blé ou prendre soin du jardin pour qu'il y pousse des fleurs.
Or le contentement est une des fleurs du ciel et nous devons la cultiver pour posséder….
Un vrai casse-cou Luc. Combien de fois a-t-il failli se noyer en tombant dans l'eau d'un fossé trop large,être emporté dans les remous d'un torrent ou glisser d'un arbre mort abattu en travers d'une rivière et servant de pont à des enfants qui jouaient souvent dessus....
C'est que petit Luc avait un secret qu'il ne voulait avouer à personne, surtout pas à ses parents.
En fait il avait peur... peur de devenir fou ! oui de perdre la tête, de se réveiller un matin et de ne plus savoir comment il s'appelait...de ne plus retrouver sa maison, de tomber malade et de ne plus pouvoir courir et jouer avec ses amis.
Sa peur était comme une énorme boule noire - du moins la percevait-il sous cette apparence - qui un jour risquait de remplir sa tête, d'occuper tout son esprit et d'envahir toutes ses pensées...
En fait il tentait de faire peur à sa peur. Si certains éprouvent du plaisir à se faire des frayeurs, lui voulait terroriser sa peur.
"Si je fais peur à ma peur, elle va partir, me ficher la paix, se séparer de moi, et je retrouverai ma liberté " !
Ce n'est pas vers le passé qu'il faut tourner sa vie mais vers l'avenir.
Car la vie est un fleuve qui coule vers demain et qu'on ne peut freiner.
C'est pourquoi demain doit avoir plus d'importance qu'hier.
S'accrocher au passé c'est être pris dans de hautes algues mortes qui paralysent, tuent le courage de vivre.
Et l'on se noie.
Il faut se tenir au milieu du courant, savoir qu'aujourd'hui naît du passé et porte vers demain.
Savoir se plier au courant de la vie, hier a existé, hier se sont nos racines, mais les fruits de l'arbre mûrissent aujourd'hui et se récoltent demain.
M. Gray a écrit : Vivre c'est vouloir la joie et la maintenir.
Refuser de se laisser envahir pas les herbes grises de la tristesse ...
Connaissez-vous l'histoire de Wilma Rudolph? A quatre ans elle fut atteinte de polio et incapable de marcher. Ses parents étaient très pauvres...pourtant sa mère fit tout son possible pour aider Wilma à marcher contre l'avis des médecins.
Quatre fois par jour elle massait les jambes de sa petite fille. A huit ans Wilma était parvenue à marcher avec l'aide d'une attelle orthopédique. Trois ans plus tard, elle se mit à jouer au basket avec ses frères, pieds nus et sans attelle !
Au lycée elle entra dans l'équipe d'athlétisme et fit de tels progrès sur les pistes qu'elle fut sélectionnée pour les jeux olympique de Melbourne, en 1956 elle remporta une médaille de bronze. A ceux de Rome en 1960, elle remporta deux médailles d'or en courses individuelles.
Plus tard lors du relais 400 fois cent mètres, elle se foula la cheville, mais continua malgré tout à courir jusqu'au bout, en dépit de la souffrance, et son équipe remporta une nouvelle médaille d'or !
Persuadée que Dieu avait une autre mission à lui confier, plus importante, elle abandonna ensuite la compétition et fonda une association pour encourager les jeunes à se discipliner pour ne jamais abandonner...