Plusieurs d'entre vous apprécient Victor Hugo, c'est pourquoi j'ai lu pour vous à son sujet le petit texte suivant :
L'histoire ne marche pas à reculons. On ne fonde pas un empire bourgeois sur les ruines d'une république.
Pour avoir clamé, V. Hugo est exilé par celui qu'il appelait Napoléon le Petit, caricature de l'autre, celui d'Austerlitz.
La République, croit-il, c'est le progrès moral, la vertu individuelle, la légitimité, le peuple justement représenté.
"Dix millions, cent millions de voix scrutinant en masse ne comptent pas devant cet atome, devant cette parcelle de Dieu, l'âme du juste."
Victor Hugo sera ce juste qui se dresse devant le coup d' Etat du prince Louis- Napoléon.
"Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée."
Il résonne encore dans ces vers grandioses et passionnés plein de rêve de justice et d'égalité.
Victor Hugo a écrit :
Qui peut, en cet instant où Dieu peut-être échoue,... Deviner
Si c'est du côté sombre ou joyeux que la roue... Va tourner ?
Qu'est-ce qui va sortir de ta main qui se voile...O destin ?
Sera-ce l'ombre infâme et sinistre, ou l'étoile...Du matin ?
Je vois en même temps le meilleur et le pire ; ...Noir tableau !
Car la France mérite Austerlitz et l'empire ...Waterloo.