Tard dans la nuit, assis devant la cheminée, je regardais mourir les dernières flammes. Quelques instant plus tôt, je distinguais encore la forme de mes meubles à leur lumière. Je ne voyais presque plus rien.
Après une dernière étincelle, il ne subsista plus qu'une faible lueur rouge au milieu de la braise. Dans l'obscurité, je me rendis à tâtons jusqu' la porte et allai me coucher.
Je lendemain, je vins rallumer le feu. L'âtre était tristement froid et noirci, avec un tas de cendres grises dans le foyer. "Zut alors ! Maintenant il va me falloir tout recommencer. Quelle corvée !"
J'aurais dû mettre le papier en tas, puis le petit bois, frotter une allumette et entretenir un feu ronflant. En soupirant, je poussai les cendres de côté avec une pelle et, soudain, j'aperçus un minuscule lumignon rouge au bout d'une bûche roussie. Mon moral remonta. Je savais qu'il y avait juste assez de vie dans cette petite étincelle pour produire un feu flamboyant. J'ajoutai quelques brindilles de petit bois, je soufflai avec vigueur et je vis la flamme grandir, devenir orange et s'enflammer.....
IL A ECRIT
Ph. Bouvard :
- La réussite, c'est d'abord et surtout d'être au travail quand les autres vont à la pêche.
SOURIEZ
Un maître nageur déclare sa flamme à une jolie baigneuse :
- Je vous aime, je vous aime à un point...c'est bien simple, je me jetterais à l'eau pour vous !