Dès mon enfance, raconte Martin, le Seigneur m'appela plusieurs fois, mais je ne comprenais pas au juste de quoi il s'agissait.
Mes parents vivaient alors sans Dieu, mais moi, j'avais entendu prêcher l'Evangile par l'Armée du Salut.....
En plus de l'exploitation de deux fermes, mon père faisait encore le commerce du bétail et déjà à l'âge de dix ans je devais l'accompagner de foire en foire et plusieurs accidents faillirent me coûter la vie.
Un jour notamment, mon cheval s'emballa et ceux qui accoururent à mon secours me voyaient déjà entraîné à la mort.
Ce jour-là, je dus ramener à la ferme des vaches que mon père avaient achetées. Je me trouvais à 25 km de la maison et la route m'était totalement inconnue. Quand il fallut partir, j'ai pleuré toutes les larmes de mes yeux. Néanmoins je me mis en route en priant...mais l'obscurité était presque complète, et de plus il pleuvait, si bien que je me suis égaré.
Pourtant, je continuais à trotter jusqu'au moment où je vis de la lumière dans une ferme ; on y veillait encore. J'avais faim, j'étais las et je suis entré pour demander ma route, dans l'espoir secret qu'on me donnerait aussi à manger, et c'est ce qui arriva.
Les gens de la ferme, bienveillants et secourables, me servirent un repas ; puis ils m'indiquèrent mon chemin. A trois heures du matin, j'étais de retour avec mes vaches saines et sauves....
ILS ONT ECRIT
C. Rambert :
- Quand on imagine que l'on n'a plus rien, chaque petit peu semble alors une immense richesse.
Aragon :
- Il est temps d'instaurer la religion de l'amour.