" J'ai mis au monde un petit garçon que j'entoure de soins maternels. S'il pleure la nuit, je me lève et l'apaise en le berçant tendrement, je reste près de lui jusqu'à ce qu'il se rendorme, oubliant ma fatigue. Lorsqu'il est malade, je le conduis chez le médecin et le soigne avec anxiété. Je souffre de le voir souffrir et, si c'était possible, je serais malade à sa place !
Pour ses premiers pas, je tiens fermement sa petite main, prête à le rattraper s'il trébuche. Je marche patiemment au rythme de ses courtes jambes, et je m'efforce de répondre à ses questions enfantines en me mettant à sa portée...
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Maintenant...j'ai quatre-vingts ans. Je suis veuve, et je perds la mémoire. Mon fils est agacé que je lui pose plusieurs fois la même question. En promenade, je retarde toute la famille ; je ne peux plus marcher sans canne et il faut me donner le bras. Je dois aussi solliciter mon fils pour me conduire à mes rendez-vous, et cela me coûte car il est très pris par son travail.
Moi qui étais toujours débordée, je trouve les journées bien longues, je m'ennuie. Mes petits-enfants sont un peu moqueurs : "Oh Mamie, elle radote, elle est vieille..."
Les situations que nous venons de décrire, nous les connaissons tous. C'est bien le Créateur qui a placé dans le coeur d'une mère cette tendresse naturelle, qui lui fait supporter tant de choses pour son enfant. C'est aussi Dieu qui nous engage à rendre à nos parents les soins que nous en avons reçus. C'est un juste retour des choses, qui a de la valeur pour lui.
PROVERBES -DICTONS
- Ne méprise pas ta mère quand elle aura vieilli.
- Qui ne fait pas quand il pleut ne fait pas quand il veut.
Il faut savoir profiter de son temps.
- Le plus bel âge de l'amitié est la vieillesse.
- Pain de vieillesse se pétrit pendant la jeunesse.
SOURIEZ - essorage
Alain et christine sont deux pensionnaires d'un hôpital psychiatrique. Ce matin-là, elle marche le long de la piscine, tombe à l'eau et coule à pic. N'écoutant que son courage, son ami plonge et la ramène à la surface ! Le directeur de l'établissement veut récompenser le héros, dont l'état doit s'être considérablement amélioré pour agir avec tant de bravoure. Il décide de le laisser sortir à l'extérieur. Il va lui-même lui annoncer la bonne nouvelle :
- Alain, j'ai une bonne nouvelle : j'ai décidé de te laisser sortir de l'hôpital vue la bonne évolution de ton état. Mais j'en ai une mauvaise : Christine s'est pendue dans la buanderie avec la ceinture de sa robe de chambre !
- Ah, mais non ! répond notre fou. Elle ne s'est pas pendue !
C'est moi qui l'ai accrochée pour qu'elle sèche !