Ai-dsou est née dans la province de Shantoung en 1921. La principale ville de cette province est Pékin. Son père était alors âgé de 44 ans, ouvrier agricole dans une riche famille de propriétaires terriens. Il s'était converti au christianisme ...
Ai-dsou raconte : " Nous étions logés dans une petite maison sans fenêtres, genre paillote, sol en terre battue, toit de paille de riz ou de blé.
Notre nourriture était des plus frugales : farine bouillie, soja, quelques légumes; pas de lait, pas de matières grasses.
A la campagne, on ignorait les règles d'hygiène élémentaire...
Comme il n'y avait pas d'école proche, je restais à la maison. J'aidais mon père aux champs pour planter, semer et récolter.
Je conduisais le buffle...je dérobais les oeufs dans les nids...j'attrapais les lapins...j'étais une sauvageonne intrépide et j'aimais cette vie libre.
Au cours de mes promenades, je rencontrais parfois des animaux sauvages, des serpents venimeux.
Un jour, un loup s'approcha de moi, j'avais à peine peur, mon chien et mon buffle le firent fuir.
J'avais été protégée !
Ce ne fut pas la seule fois où je fus gardée du danger. Je comprend maintenant Qui envoyait ses anges pour me protéger...
La région était infestée de brigands.
Je me souviens d'un jour, où des voleurs entrèrent chez nous, armés de fusils, pour nous dévaliser. Mon père expliqua qu'il n'avait rien à donner. Incrédules, les voyous s'emparèrent de mon petit frère, un bébé de 8 mois, et s'enfuirent.
Mon père me mit sur ses épaules et leur courut après en criant : où va le bébé, nous allons ; si vous lui faites du mal, faites-le aussi à nous !
Les hommes finirent par l'abandonner. Nous sommes rentrés à la maison soulagés, mais Dieu avait mis la foi de mon père à rude épreuve....
ILS ONT ECRIT
H. Drummond :
- En regardant en arrière, les évènements de notre vie qui se détachent le plus de notre mémoire sont ceux où nous avons fait quelque chose pour aider les autres.
- James Liter :
- Une pensée que tu mets en application est préférable à trois pensées qui se perdent sur la ligne de départ.
SOURIEZ
Deux dames papotent :
- Mes filles étudient le piano, ça me coûte cher !
- Ah bon, les voisins ont porté plainte ?