Tout désert nous paraît hostile : il enlève brusquement toutes nos sécurités, nos points de repère, sans rien donner à la place, si ce n'est un horizon mystérieux, sans limites, menaçant.
Il y a tant d'éléments au désert qui peuvent représenter des ennemis potentiels : les soudaines tempêtes de sable, la chaleur du soleil, le manque d'eau, les moustiques, les serpents, la perte d'orientation, les virus, la maladie - le paludisme - la nourriture, la solitude, le manque de confort....
Vivre dans un environnement hostile s'apprend, que ce soit au désert ou dans la vie courante. Il faut d'abord faire l'effort de rester calme, lutter contre la peur, se détendre et évaluer sainement la situation. S'adapter.
Un ennemi ne devient réellement dangereux que s'il est actif. S'il est inactif, il ne représente qu'un danger potentiel et non paralysant.
Le sentiment d'angoisse qui nous étreint lorsque nous nous fixons uniquement sur ce qui risque de nous nuire dans un envionnement hostile doit être, lui aussi, maîtrisé. Il faudra alors faire un nouvel apprentissage : celui d'adopter un nouveau comportement plein de confiance...nouvelle sécurité avec de nouveaux points de repère...Cela prendra du temps, puis, nous nous adapterons...
Ph. Auzenet
ILS ONT ECRIT
O. Wilde :
- la chose la plus commune, dès qu'on nous la cache, devient un délice.
M. Gray :
- Mais qui jette en nous la force ? Qui ouvre en nous la faiblesse ?
L'une peut nous sauver, l'autre risque de nous perdre.
SOURIEZ
Jules dit à sa maman :
- Je trouve que papy est moins sourd qu'avant !
- Et qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Eh bien, quand la foudre est tombée dans le jardin, il a dit "Entrez !"