Matt avait un chien qu'il aimait beaucoup. C'était une relation précieuse pour lui.
Et puis ce chien est mort à l'âge de 16 ans (env. 100 ans pour un homme)
Cette perte avait été pour l'enfant d'une violence inouïe, ouvrant dans son coeur une profonde blessure.
Divers sentiments s'étaient inscrits en lui de façon durable : injustice, trahison, impuissance face à l'absurdité de la mort....
Ses parents n'avaient pas perçu à quel point leur enfant avait été touché par la perte de ce chien qu'il considérait comme son seul ami.
A lui il pouvait tout dire, quand il rentrait de l'école, il s'asseyait tout contre lui et lui parlait, lui racontait tout ce qu'il avait fait en classe, il pouvait tout lui confier. Le chien l'écoutait sans bouger une seule oreille.
Beaucoup d'adulte ignorent la violence que cause à un enfant la perte d'un être cher, ou à ce qu'il peut ressentir quand il voie disparaître son animal préféré !
C'est pour se prémunir contre le retour de cette angoisse qui s'était inscrite en lui à neuf ans, que cet homme tentait de contrôler à travers l'argent son avenir.
Il sera seul, face à l'immensité d'un espace infini, seulement habité par une solitude noire....
Nous sommes libérés par ce que nous acceptons, mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons.
Peu de temps après sa nomination en tant que Directeur d'une des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis, B.
Tristan Bernard a écrit :
La paresse est utile T. Washington , un enseignant et écrivain afro-américain, passa sur le trottoir devant une somptueuse demeure.
La propriétaire blanche, s'imaginant que Washington était l'un des jardiniers engagés par son mari, l' interpella pour lui demander d'aller fendre du bois pour elle.
En souriant Washington s'exécuta et apporta un panier de bûches jusque dans la cuisine où une jeune servante le reconnut.
Elle s'empressa de raconter à sa maîtresse qui était ce "serviteur" obéissant. Le lendemain la dame se présente devant le bureau de Washington pour lui présenter ses excuses.
- Ne vous en faites pas chère madame, j'aime travailler de mes mains et j'aime surtout aider mes amis !
Cette dame fut tellement touchée par la générosité de W. qu'elle se mit à faire des dons réguliers pour permettre à l'institut dédié à l'éducation des Afro-Américains de se développer rapidement.
Grâce à son cercle de connaissances, très vite plusieurs des familles fortunées du pays s'engagèrent à soutenir également cet Institut ....
Tristan Bernard a écrit :
La paresse est utile à cause de l'effort qu'elle demande pour être surmontée
Cet homme pensait qu'une rencontre avec la beauté sous toutes les apparences, était un antidote puissant contre la violence.
Il était persuadé qu'honorer chaque manifestation de la beauté dans ce monde, était un germe pour plus de tolérance, d'amour, de compassion.
Vous allez me demander comment il s'y prenait pour semer de la beauté chez un enfant. De la façon la plus directe qui soit, en invitant chaque enfant à écouter les vibrations subtiles qui circulent en lui et autour de lui quand il est en présence de la Vie....
Il sensibilisait ses élèves à voir au-delà des apparences pour accueillir la part d'unicité qui caractérise chacun, à entendre les vibrations subtiles de l'existence, le bon qui irrigue chaque être, le merveilleux qui surgit dans les moments les plus inattendus.
Il travaillait ainsi avec une patience infinie pour permettre à chacun de devenir à son tour, une source vivante de beauté.
J. Salomé
Quel que soit le temps, je vous souhaite une excellente fin de semaine à tous
La petite Mado avait beaucoup d'amour pour son papa.
Il se trouve que celui-ci, très occupé par son travail, souvent en voyage, n'était pas capable de recevoir l'amour de sa fille.
Pour tout dire, il n'avait pas le temps et ne voyait même pas que sa petite fille l'adorait
et était prête à tout pour obtenir un peu d'attention, un regard, un geste, un petit bisou de sa part, un câlin, des mots de tendresse...cet amour capable d'arrêter le temps....
Et comme vous le devinez, l'amour que la petite fille avait pour son papa n'étant pas reçu, emplissait son corps, il le remplissait au point qu'elle était devenue énorme.
Elle avait au moins 30 kg en trop. Ne croyez pas qu'elle mangeait beaucoup, qu'elle se gavait de sucreries, de chocolat...non, pas du tout !
Elle mangeait normalement, mais cet amour qu'elle ne pouvait donner, puisqu'il n'était pas reçu, elle le gardait tout en elle, le stockait.
Espérons qu'un jour ce papa va ouvrir les yeux et ne pas voir tous les kilos en trop de sa fille, mais tout l'amour que représentent ces kilos qu'elle porte en elle et qui l'étouffent....
Un jour un jeune homme entra dans une église italienne et y écouta le sermon du prêtre avec grande attention.
A la fin il s'approcha du prédicateur pour discuter d'un point de son discours.
Le prêtre lui demanda s'il avait suivi son raisonnement.
A quoi le jeune homme entreprit de réciter la totalité du sermon du premier au dernier mot !
Ce jeune homme fortuné s'appelait J.P. de la Mirandole, philosophe et théologien du 15ème siècle. Il lui suffisait de lire un texte quelconque avec attention pour pouvoir le réciter du premier mot au dernier, et tenez-vous bien, même à rebours en commençant par la conclusion !
Alors que vous êtes en train de lire ces quelques lignes, peut-être vous rendez-vous compte que vous êtes assis sur une planète qui tourne sur son axe, à notre latitude, à environ 1100 km/h !
Et que vous vous déplacez à plus de 100 000 km/h sur l'orbite de la terre autour du soleil ?
Vous êtes sur le point de planifier votre journée et vous ne pensez pas une seconde que ce soir, au moment de vous coucher, vous aurez parcouru près de 2,5 millions de km à travers l'espace !
Nous considérons comme normal que l'univers continue à fonctionner à la perfection....
A vrai dire nous acceptons ces choses sans réfléchir....les saisons changent et reviennent sans jamais faillir. Nous acceptons la routine de la nature parce qu'elle ne change pas ! et pourtant .....